Fabriquer un piège à moustiques (Tigre et autres)
La chasse et les limites de l’action
Dès à présent nous voyons que si une action locale d’envergure n’est pas entreprise avec des voisins qui ne sont pas motivés et ne font pas les mêmes efforts dans la lutte contre le moustique Tigre, il faudra, sans relâche combattre les nouveaux arrivants encore et encore plus ardemment.
Il faudra essayer de convaincre les voisins qui, s’ils ne se sentent pas concernés, les inciter à se sentir coresponsables. En cas de refus il faudra leur dire qu’ ils paieront par une concentration douloureuse, chez eux, les moustiques qui auront tous loisirs d’aller les dévorer, faute de moyens d’éloignement. Quand on connaît le nombre de résidences secondaires fermées et sans entretien des jardins, c’est pas gagné. Il sera impossible d’assainir les propriétés fermées !
La prévention ne suffira pas et le piège s’impose alors !
Des petits malins vous diront que si les voisins mettent des pièges en nombre, les moustiques seront attirés chez eux et qu’ils n’en auront pas. C’est faux, chaque moustique a son territoire, ses lieux de vie et de repos. C’est ce qui fait écho à cette question étonnante :
« Pourquoi ne sommes nous pas attaqués par cinquante ou cent moustiques au même moment ? »
Une hypothèse laisserait à penser que dans l’organisation sociale des moustiques, s’il y en a une, pour une population de 100 moustiques dans un périmètre donné, les 100 devraient nous piquer en même temps. Il n’en est rien, seuls ceux qui sont à proximité immédiate d’une future victime seraient « autorisés » à piquer.
Par contre, si la piqueuse se fait tuer par écrasement, sa surface d’influence, ses ondes n’existent plus, son espace vital est libéré. Celui-ci va aussitôt être comblé par les moustiques immédiatement alentours toutes aussi affamées. On assiste alors, peut-être, à une nouvelle distribution des « autorisations » à piquer. On a vu ce système dans les armées napoléoniennes où le carré de Grognards se reforme aussitôt dès que l’un deux est tué ! Ce n’est qu’une hypothèse.
Il est probable aussi qu’ils ne sont pas si nombreux qu’on l’imagine pour un secteur donné ou suivant l’hypothèse précédente, cette constatation réjouissante corrobore le fait qu’en détruire une petite partie suffirait à nos ambitions et à notre tranquillité.
C’est ce que nous avons constaté lors de deux repas dans un quartier entier à la Cité Frugès-Le Corbusier de Pessac dans un quartier particulièrement sensible et infesté avec plus de 50 terrasses inaccessibles, avec flaques d’eau intégrées, qui sont autant de gîtes à moustiques dès qu’il pleut !
Une proposition de formation à la fabrication personnelle des pièges peut aussi être proposée par les acteurs institutionnels et associatifs, comme par exemple les ateliers ‘moustique’ à la Cité Frugès-Le Corbusier de Pessac (près de Bordeaux) et par la diffusion urbi et orbi de ces documentations.
Une réunion d’information sur – PAM Tigre – s’est déjà déroulée à la Mairie de Pessac avec les représentants des services sanitaires Bordeaux Métropole et Pessac chargés de la lutte contre les moustiques avec un accueil de – PAM Tigre – qui a attiré l’attention.
Des ateliers sont déjà prévus dans le monde associatif à Pessac dès ce printemps.
C’est donc un travail de lutte collectif qui s’individualise avec cette documentation de fabrication personnelle car la prévention ne suffira pas sans moyen d’élimination.
Comme rien n’est parfait, Il sera hors de portée de les éradiquer tous. Ils se servent de nous afin de participer à la chaîne alimentaire pour d’autres dans l’équilibre biologique ! La solution proposée avec le piège – PAM Tigre –, c’est que la situation redevienne vivable pour nous comme ce l’était avant l’arrivée du moustique Tigre.
Quant’ aux pièges, ils peuvent être utilisés plusieurs années, ils sont d’un coût de fabrication et d’entretien modique. Ils doivent prendre le relai des traitements chimiques qui ne sont plus acceptés pour des raisons écologiques mais seulement sanitaires.
Les qualités du piège – PAM Tigre –