Fabriquer un piège à moustiques (Tigre et autres)
Avertissements
Pour attirer les moustiques « Tigre » dans les pièges, nous allons fabriquer une « usine à gaz à CO² » qui utilise deux bouteilles qui vont être soumises à la pression du CO² produit par réaction du bicarbonate avec du vinaigre.
Il convient donc de prendre quelques précautions concernant l’utilisation d’acide en milieu comprimé. Le système est déjà connu, il sert à produire du CO² artisanal pour entretenir les plantes des aquariums, ceux-ci étant dans les maisons et en général dans le salon.
En ce qui concerne la lutte contre les moustiques, tous les pièges présentés sont à l’extérieur dans les jardins ou balcons en résidences, il n’y a donc pas de risque à la fois : pour les personnes, les animaux autres que les moustiques et pour la nature, tous les produits utilisés sont biodégradables.
Différents montages en kit de production de CO² sont vendus sur Internet, comme le Kit D201 ci-dessous, ils sont tous défectueux au bout de quelques semaines, il y a trop de fuites ! Même si les kits sont séduisants, la qualité de fabrication chinoise est déplorable quand ce n’est pas l’acide qui ronge les bouchons et les tuyaux sensés résister au CO². C’est un gaz qui s’attaque à une grande quantité de plastiques ! Aux alentours de 20€ le kit on serait en droit d’avoir de la qualité.
En acheter c’est de l’argent gaspillé quand les montages avec leurs fuites n’ont pas le don de vous énerver et de vous désespérer face aux piqures de moustiques toujours plus nombreuses !
C’est pour cette raison que je vous propose dans cette documentation un système d’une simplicité : enfantine, économique, durable et qui a fait la preuve de son efficacité.
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Dans des tests nombreux réalisés sur deux ans, d’autres acides ont été utilisés précédemment comme réactifs, tels que l’acide citrique ou chlorhydrique, mais ces acides ont des potentiels réactifs trop forts.
Pour l’acide citrique qui se présente sous forme de « sucre cristallisé », il est d’un usage simple mais d’un prix prohibitif de 10€ les 800gr.
Pour l’acide chlorhydrique, il n’est pas sans risque de l’utiliser mais d’un petit prix.
Ces deux acides utilisés et versés sur le bicarbonate par différence de pression automatique entre les deux bouteilles était trop réactif et produisait trop de CO² pour la quantité de gaz diffusée dans le piège, avec pour conséquence d’injecter trop d’acide sur le bicarbonate et de faire monter la pression des bouteilles parfois au-delà de 4 bars, par une surproduction de CO²!
Avec le vinaigre ménager à 14°, outre le fait que l’utilisation de cet acide acétique est commun, avec des risques pratiquement inexistants maîtrisés par tous, la pression de CO² n’arrive jamais à 2 bars. Elle se stabilise aux alentours de 1,5 bar. Ce n’est pas négligeable quand-même, c’est l’équivalent d’un pneu de vélo assez peu gonflé et, comme pour le vin, il nous faut choisir les bonnes bouteilles, solides pour résister aux pressions.
Attention, par mesure de sécurité, les bouteilles doivent pouvoir résister à une pression exceptionnelle pouvant dépasser les 4 bars.
N’utiliser que les bouteilles préconisées dans cette documentation.
Ce sont tous les différents modèles de Coca-Cola, Cola, S-Pellegrino, etc. sous tous les formats ne dépassant pas 1,5 litre et pourquoi celles-ci ? Parce-qu’elles ont des enveloppes très épaisses et des bouchons compatibles et interchangeables pour toutes ces marques et celles qui sont vendues dans vos supermarchés, sous pression, sont prévues pour résister jusqu’à 8 bars, il y a de la marge ! On peut ajouter que leurs plastiques résistent au CO².
Proscrire les bouteilles de limonades sous pression dont les bouchons restent attachés à la bouteille après ouverture, les filetages sur les bouchons et les bouteilles ne sont pas assez solides pour résister à la pression et à une utilisation de longue durée !
N’utilisez que des bouteilles neuves en parfait état et les remplacer à chaque début de saison ou dès que la bouteille semble abimée.
Modèles fortement recommandés ci-dessous :
